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Une mortalité catastrophique par endroits

Par: MARTIN MÉNARD

Le taux de mortalité constaté dans les cheptels d’abeilles est très variable ce printemps. Certains apiculteurs auraient perdu la majorité de leur élevage, alors que d’autres s’en tirent bien.

« Dans les régions centrales du Québec, c’est un printemps vraiment difficile. Les apiculteurs ont perdu en moyenne de 40 à 60 % de leurs abeilles », dépeint Nicolas Tremblay, conseiller apicole et agronome au Centre de recherche en sciences animales de Deschambault.

Un couple d’apiculteurs de l’Estrie dit avoir perdu 80 % de son cheptel. Les apiculteurs touchés devront assumer les coûts de la reconstruction de leur cheptel et prévoir des revenus moindres de location de ruches pour la pollinisation.

D’autres relèvent des taux de mortalité moindres, comme Jean-François Bélanger, de La Miellée dorée, à Portneuf. Il enregistre 25 % de pertes d’abeilles, soit un peu moins que l’an dernier. La plus grande entreprise apicole du Québec, Intermiel, de Mirabel, rapporte un taux de mortalité d’à peine 14 %. Le copropriétaire des 9 300 ruches, Christian Macle, se dit par ailleurs surpris du taux de mortalité élevé de ses confrères.

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